〉〉 L’inspection des digues et du lit de l’Isère en Combe de Savoie a eu lieu les 28, 29 et 30 septembre 2020.
Les reconnaissances des digues et du lit de l’Isère et de l’Arc en Combe de Savoie ont été effectuées en raft par le SISARC entre le 28 et le 30 septembre 2020.
Ces reconnaissances rafts permettent de découvrir l’Isère et l’Arc « de l’intérieur » et d’appréhender les évolutions en cours. Par ce biais, les techniciens du SISARC assurent la surveillance de l’état des digues et suivent l’état du lit endigué.
Ces journées sont aussi l’occasion, pour les élus et les partenaires institutionnels du SISARC, de visualiser et de discuter sur le terrain des problématiques et des actions menées par le syndicat.
En l’absence de crues importantes, les constats effectués lors des reconnaissances de 2020 montrent que l’état des digues de l’Isère et de l’Arc n’a que peu évolué. Seul, un court tronçon de digue situé en rive droite de l’Isère au niveau de la confluence avec l’Arc va nécessiter la mise en œuvre de mesure de confortement à brève échéance. Les reconnaissances ont aussi été l’occasion de visualiser sur le terrain le lancement de deux importants chantiers dans le lit de l’Isère (travaux de réparation de digues & restauration du lit). Les mesures mises en œuvre en phase travaux vis-à-vis des espèces protégées, par exemple pour le Castor d’Europe, ont aussi été présentées .
Sur les bancs de galets restaurés en aval de la confluence avec l’Arc, la poursuite du développement de Typha Minima (ou Petite massette) est constatée. Cette plante protégée caractéristique des milieux pionniers humides est fortement menacée à l’échelle nationale. Les travaux de restauration du lit de l’Isère conduits par le SISARC permettent de recréer un habitat favorable à cette espèce.
Les premiers travaux de restauration se sont achevés en avril 2017. Dès 2018, après les hautes-eaux de fonte du printemps, l’implantation naturelle des premiers semis de Petite massette avaient été relevés sur les tronçons restaurés.
En 2020, les stations de Typha minima se sont fortement développées et densifiées, et de nouvelles implantations sont constatées sur plusieurs bancs. La progression de cette espèce constitue un bon indicateur pour objectiver la réussite de l’opération de restauration du lit de l’Isère.