Redémarrage du chantier de restauration du lit de l’Isère

〉〉 Une nouvelle phase du chantier de restauration du lit de l’Isère a débuté en août 2018. 

Les premiers déboisements ont débuté sur l’atterrissement situé en rive gauche de l’Isère, en amont du pont de Coise.

Jusqu’en décembre 2018, les engins de déboisement puis de terrassement vont se relayer pour araser les ilots végétalisés, dénommés atterrissements, présents dans le lit de l’Isère en Combe de Savoie. Le but de l’opération est de revenir aux bancs de galets qui sont caractéristiques du lit de la rivière à l’état naturel.

L’opération de restauration présente deux objectifs indissociables : réduire les risques d’inondation et améliorer la qualité et la biodiversité des milieux.

Ces bancs de galets sont en effet des habitats favorables à une végétation pionnière typique des rivières alpines à lit mobile, flore qui si rien n’était fait tendrait à disparaître.

De nombreuses espèces d’oiseaux parmi lesquelles le petit gravelot ou le chevalier guignette, bénéficient elles aussi des bancs de galets restaurés. Par ailleurs, la réouverture de bras secondaires permettant de diversifier les écoulements est favorable à la faune piscicole.

Deux phases de chantier ont déjà été conduites. La première s’est déroulée entre janvier et avril 2017 : cinq kilomètres de lit ont été restaurés pour un volume de limons terrassé et exporté de 170 000m3.

La seconde phase du chantier de restauration s’est déroulée entre septembre 2017 et mars 2018 : un peu moins de cinq kilomètres de lit ont été restaurés pour un volume de limons terrassé et exporté de 220 000m3.

Entre août et décembre 2018, c’est 1,2 km supplémentaire du lit de l’Isère en Combe de Savoie qui va être restauré dans le secteur du pont de Coise et du pont des Anglais. Cette opération intègre aussi la création d’une passe à poisson à la confluence entre le ruisseau du Gargot et l’Isère.

La réalisation du chantier de restauration est en interférence avec les routes départementales RD1006, RD1090 et RD201. Le SISARC est conscient des désagréments temporaires causés par la conduite du chantier et demeure vigilant sur les flux de camions et l’entretien des itinéraires routiers empruntés. Afin d’éviter tout accident de circulation, il est demandé aux usagers de la voirie de respecter le balisage mis en œuvre sur les zones de travaux.

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